top of page

Marathon du Mont-Blanc 2019

Dernière mise à jour : 5 juil. 2019



J'en rêvais et je l'ai fait 😍


Retour sur cette course mythique vécue avec mes yeux de débutante!



L'inscription:

Tout a commencé un beau jour d'automne où une ambiance plus que m***dique régnait au bureau. Celle du genre où personne ne se parle en mangeant et est rivé sur son téléphone, te forçant à faire la même chose pour faire passer le temps. Voila ce qui s'est passé le jour de mon inscription! Je flânais sur le site du marathon du Mont-Blanc, cette course mythique qui me faisait tant rêver, et oups, coup de folie et mon doigt a ripper sur ... "s'inscrire" 🙊!


C'est ainsi que je me suis "à demi" retrouver dans l'aventure... oui j'ai bien dit à demi, car il me fallait à présent attendre de savoir si le tirage au sort me désignerait comme l'une des 2500 chanceux (ses) pouvant s'aligner au départ 🙏🏾


Puis le verdict tomba, je n'en croyais pas mes yeux, cris et danse de la joie dans tout le bureau: J'AI ÉTÉ SELECTIONNÉE 🙌🏽💥


Mon premier gros défi de Runneuse n'était même pas encore passé (le Half MDS Pérou) que j'avais déjà un nouveau rendez-vous running de rêve pour le 30 Juin 😍


La prépa:

Je ne suis pas la plus rigoureuse des coureuses, mais je me suis bien investie dans cette préparation!

En fait elle a commencé sans même que je m'en aperçoive avec mon voyage à La Réunion en Mars dernier.

Sur le papier, j'avais programmé AVRIL-MAI-JUIN, mais toutes les randonnées et le D+ avalé la bas ne m'ont fait aucun mal, bien au contraire!

Sur le mois d'avril j'ai repris quelques sorties cailloux avec les copains, puis j'ai commencé à me torturer (ok, j'y vais un peu fort) avec des séances d'escaliers à Notre Dame! Dur Dur mais tellement efficace!

Mes premières séances ont laissé mes jambes dures comme des surgelés, je boitais même!!

Puis au fil du temps, je pouvais faire de plus en plus de répétition, tout en pouvant marcher normalement le lendemain! Alléluia!

J'ai donc enchainé ce type de séances que j'ai couplé à des runs en EF et des sorties cailloux en mode Trail mais aussi en mode randonnée. J'ai borné au maximum.

Je me suis mise également au vélo, afin de renforcer mes cuissots 💪🏽


J'ai accroché quelques dossards:


- Le trail des AVENS le 5 mai: 25k, 850 D+

- Le trail des Eaux Vives le 8 mai: 18K, 1000 D+

- Le festa Trail, avec le duo pic le 18 mai: 18k, 600D+


Jusque là, tout allait très bien, j'étais assidue, en forme et à fond. Et puis, je suis partie en vacances, et la patatra!!! Plus rien!!


D'abord il y a eu une semaine à l'Île de Ré, un mini run au compteur, et à part ça, manger manger et manger...


Puis direct après, il y a eu le départ pour la Tanzanie et Zanzibar... J'aurais bien couru dans la réserve mais je n'avais pas trop envie de me faire croquer par un lion, et puis à Zanzibar, j'ai essayé une fois, mais la chaleur était vraiment intenable! 5km durant lesquels j'ai cru mourir! C'était comme si vous courriez durant la canicule à midi (alors que j'y suis allée de bonne heure).

Je me suis donc contenter de kitter, me baigner, m'amuser et manger, toujours manger!!! 😅


Retour de vacances et stress à son paroxysme... C'est ça quand on ne fait plus rien durant un mois avant une course si importante et exigeante!


Le compte à rebours était lancé, 14 jours avant l'échéance! J'avais donc une semaine pour me remettre à bosser sérieusement. C'est ce que j'ai essayé de faire.


La reprise a été compliquée, un petit run en EF pour s'y remettre, une séance d'escaliers, un Run and beer avec les copains et pour finir une sortie cailloux à la tombée de la nuit, et stop, repos avant le jour J.


Le stress a alors commencé à m'envahir! J'étais obnubilée par mon absence d'entrainement pendant un mois juste avant l'échéance, je m'en voulais mais en même temps, j'ai passé des vacances de rêve impossible à regretter.


Plus les jours avancés, moins je dormais, moins je mangeais (la canicule n'a pas aidé). Pour le plein de glucides, on repassera!!


Et puis le grand départ est arrivé 🙊

Nous sommes partis samedi matin de Marseille. Anthony est venu avec moi.

J'ai préféré conduire tout le trajet, au moins je pensais à autre chose que "j'ai peur".


Une fois sur place, passage obligé par le salon pour aller récupérer le dossard. L'ambiance est détendue sous ce soleil de plomb, je crois que tout le monde est assommé par la chaleur 😅

Il y a beaucoup de queue pour accéder à la tente des retraits, facilement 1 heure. Anthony me dit qu'il va attendre pour moi, et d'aller regarder les stands pendant ce temps, c'est trop gentil :)

Je me divertie, je parle avec des gens qui ont terminés leurs courses, je prends leurs ressentis.

Le temps passe et je pars retrouver Anto dans la file, c'est bientôt mon tour.

Vérification de mon matériel obligatoire et ça y est , je l'ai, LE DOSSARD N° 2217!!


Direction l'hôtel, piscine et jacuzzi pour me détendre.


L'heure de diner arrive vite, petite Pasta party dans un resto près du golf et retour à l'hôtel.

Je suis concentrée, je prépare mon sac, ma tenue, prends une bonne douche, mets le réveil à 3h et je tente de dormir par tous les moyens, sans grand succès! Le stress est plus que là!!



Jour J:


3H du matin, le réveil sonne et ne me réveil qu'à moitié. Je n'ai pas vraiment réussi à dormir, disons que j'ai somnolé.

Je descends prendre mon petit déjeuner dans le restaurent de l'hôtel.

Je discute avec un autre coureur, il est détendu alors que je suis une boule de nerfs!


4H du matin, je remonte dans ma chambre, je me rallonge un peu et j'essaie de me détendre. Je fais des exercices de respiration et je ferme les yeux.


4H45, je me relève, je me prépare et je réveille Anto, il est l'heure de partir. Le départ a été avancé d'une heure à cause des violents orages annoncés pour la fin de journée qui menacent la vallée de Chamonix. Je suis contente, nous aurons plus de fraîcheur ainsi.


5H15, dernier coucou à Anto et me voilà seule!





Je marche en direction de l'arche et je m'aperçois que je suis dans le dernier SAS. Ça n'arrange en rien mon stress majoritairement dû à la peur de ne pas arriver à passer les barrières horaires qui sont très serrées pour une baby traileuse comme moi!

J'essaie de gruger pour partir dans un autre SAS en vain.

Je discute sur ma conversation WhatsApp avec ma team du Love et des cailloux, leurs mots me font du bien et me remplissent de confiance, ils croient tous en moi, alors il faut que j'y arrive. Je n'ai pas envie qu'ils soient déçus.

Anthony m'envoie des textos d'encouragements il me dit qu'il sera là au ravitaillement de "Le Tour", ça me motive également, c'est une des barrières horaire, pas le choix il faut y arriver pour le voir!


6H15, 3...2...1...Gooooooooo

C'est parti!!! Le public dans Chamonix est au top, les encouragements fusent, le stress s'envole, je suis lancée et je ne pense plus qu'à une chose, faire ce que j'aime, ce pour quoi je suis venue: COURIR!





Km 1 au Km 10: De Chamonix à Argentière, 363 mètres de dénivelé positif, 138 de négatif.

Il m'a fallut 1 heure 11 min pour cette première portion. J'ai envie d'accélérer, mais je garde en mémoire les conseils de tous ceux qui ont déjà couru cette course: "Ne te grille pas au début! C'est hyper roulant, mais si tu vas trop vite, tu vas le payer pour monter à la Flégère", alors je reste sur une allure tranquille sans être trop juste pour la première barrière.

Jusque là tout va très bien, j'ai le sourire, je me régale. Il fait frais, la nature se réveille doucement autour de nous.

Je passe à coté de notre hôtel, je vois ma voiture, je sais qu'Anto est juste à quelques mètres... en train de dormir!! Je lui envoie une photo, et continue à courir.

J'arrive à Argentière, je remplis une gourde d'eau et je repars illico.



Km 10 au Km 18: Enfin, les kilomètres sur papier, car sur ma montre et celles de tous ceux qui m'entourent, c'est plutôt KM 20,5.

D'Argentière à Vallorcine, 631 mètres de dénivelé positif depuis le départ, 400 de négatif.

Temps de course, 2H25, je suis très bien, il me reste 45 min par rapport à la barrière et je me suis économisée en restant sur des allures que je suis capable de tenir longtemps sur des chemins roulants.

Le terrain sur cette portion là est toujours facile.

Quelques kilomètres avant le ravito, j'ai fait la connaissance de Pascal. Il m'explique qu'il n'est pas très bien, alors je discute avec lui. Plus on parle et plus il se sent mieux.

Et nous voici déjà à la première barrière et premier gros ravitaillement. Il y a beaucoup de monde, coureurs, spectateurs, fanfare... L'ambiance est juste folle!

Je fais le plein en eau, j'avale quelques tucs, et je sors vite de la zone de ravitaillement, je sais que la course commence maintenant!!

Je sors les bâtons et Pascal en fait de même, et nous voici face à une montée, celle qui doit nous mener au Col des Posettes à 1998 mètres d'altitude et enfin à l'Aiguille des Posettes à 2200 mètres.





Km 18 au Km 22: De Vallorcine au Col des Posettes (sur la montre km 24,5), 1328 mètres de dénivelé positif depuis le départ (689 depuis Vallorcine), et 417 de négatif (soit 7 depuis Vallorcine), on ne fait que monter!!! Temps de course, 3h46.

J'ai rencontré un nouveau Pascal en cours de route, il est marseillais et réalise un reportage de l'intérieur. On discute, il a fait plein de courses, même la diagonale des fous, et là, il souffre autant que moi. Du coup je me dis que c'est normal.

Tout en discutant, je reste concentrée pour bien avancer, un pas après l'autre comme me dis souvent mon ami Jérome!

Cette montée est difficile et nous ne sommes plus protégés par les sous bois, ça commence à bien taper!

Certains commencent à montrer des signes d'épuisement, s'arrêtant sur les cotés pour essayer de retrouver leur souffle.

De mon coté les jambes sont la, mais je dois faire face à un autre problème: l'altitude!! J'ai vraiment mal au coeur, et je me sens bizarre. À des moments, j'ai l'impression que le sol est en chamallows, je me doute que cela n'est pas vraiment normal. Je commence aussi à avoir mal à la tête. Je sais que les difficultés ne vont faire qu'augmenter alors je me concentre! Dieu merci, le paysage est magnifique et aide à oublier que je ne suis pas très bien, j'affiche d'ailleurs un grand sourire alors que je ne suis pas au meilleur de ma forme! Je suis toujours aussi heureuse d'être là!

Peu de temps avant d'arriver au ravitaillement du Col des Posettes, la nouvelle tombe, le premier vient de finir... on en est à peine à la moitié 😅

Je dépasse le ravitaillement et prends le temps de faire quelques photos, le paysage est grandiose! Je me remets en route et continue à monter, l'Aiguille des Posettes n'est plus si loin, encore 1,5 km et 200 mètres de dénivelés positif et ça sera enfin la descente pour aller retrouver Anto à Le Tour!





Km 22 au KM 29: Du col des Posettes à Le Tour (Km 30,5 sur la montre), 1586 mètres de dénivelé positif depuis le départ, 1134 de négatifs. Temps de course 5h16

Je perds mes deux copains dans la descente, y a pas à dire, nos calanques sont formatrices, je n'arrête pas de doubler. La descente est technique, étroite par endroit, et glissante dans les épingles, j'adore!!

J'ai toujours mal au coeur, mais ça ne m'arrête pas. Je vois que cette descente s'éternise, ça me rappelle ce qu'un copain de lycée m'a dit:

" Sur le profil, tu penses que les Posettes c'est le plus dur, mais ça se monte assez bien, la descente est longue, il faut penser à boire et s'alimenter! Et après "Le tour" en fait ça fait que monter jusqu'à la Flégère! Et c'est là où tout le monde est dans le dur!"

C'est donc le moment de reprendre des forces, je n'ai vraiment pas faim, mais je me force à manger! J'avale une barre isostar et une barre de nougat. Je fais le plein!!

Puis des bruits sourds commencent à se faire entendre, et au fur et à mesure des pas, ils deviennent de plus en plus proches. Je sais qu'Anto m'attend, alors j'active un peu plus le pas! Je retrouve aussi mon copain Pascal (celui de Marseille).

Au détour d'un virage, le chemin se dégage, je salue les vaches qui nous regardent passer 😂 et j'aperçois le village.

Dès l'entrée je vois Anto, je cours vers lui! Je suis tellement contente de le voir! Je fais que parler, je veux lui raconter comme c'était beau en haut, comme j'ai mal au coeur, comme j'ai chaud, comme la montée était difficile, comme j'ai doublé en descente, je cours toujours, il a du mal à me suivre.

Nous arrivons au ravito, la barrière est à 5h30, je quitte ce dernier au bout de 5h16 de course, je n'ai plus beaucoup d'avance! Alors je dis à Anto que j'ai vraiment peur de ne pas y arriver car je sais que ce qui m'attend va être éprouvant et que je n'ai plus une minute à perdre. Je le quitte en lui disant de ne pas aller à l'arrivée car je ne suis vraiment pas certaine de ne pas me faire stopper avant. Recharge fait en eau et en barre, dernier bisou et c'est reparti!


Km 29 au Km 34: De Le tour à Bas du Bois du Plagnolet, 1968 mètres de dénivelé positif depuis le départ, 1533 de négatif. Barrière horaire 7h, temps de course: 6H45

La barrière se trouve en bas d'une descente technique qui doit bien faire 3km de mémoire.

Les gens autour de moi n'ont pas trop l'air d'être conscients qu'on est limite niveau timing, alors je les remue un peu 🙈

Mon mal au coeur de me quitte pas, je comprends que je vais devoir faire avec jusqu'à la fin.

Il fait vraiment chaud, tout le monde s'ouvre de cette chaleur! À chaque ruisseau accessible, je mouille mon head band, ma visière et mes cheveux.


Km 34 au Km 37,5: Du Bas du Bois du Plagnolet à La Flégère (Km 40 sur la montre), 2362 mètres de dénivelé positif depuis le départ, 1556 de négatif, barrière horaire 8h05, temps de course 7h53.

La voici, la voila, la fameuse montée pour rejoindre La Flégère. Et bien on ne m'avait pas menti, elle est longue, raide et est fatale pour beaucoup.

Je ne cesse de croiser des gens à bout de force sur les cotés qui abandonnent. Moralement, ce n'est pas facile. Moi aussi j'ai mal, je suis fatiguée, j'ai chaud, je n'ai plus d'eau malgré les 2 litres embarqués au ravitaillement de Le Tour.

J'essaie de les rebooster en passant, mais ils n'en peuvent plus... Je me concentre, un pas après l'autre, tu peux le faire, aller Sarah! C'est ce que je me repète en boucle dans ma tête.

Au détour d'un virage, je suis ralentie par un bouchon, j'en profite pour consulter mon téléphone. Anto m'a écrit "J'ai été ambitieux et je suis monté à l'arrivée, tu n'as plus le choix, tu dois finir! Je t'attends"

À ce moment, entre l'altitude, le chaleur et le fait de ne plus avoir d'eau, je sais pas pourquoi mais le fait qu'il soit la et qu'il m'attende, ça me bouleverse, je verse quelques larmes. Je me ressaisie vite et me dis que sans eau je n'y arriverai pas, alors je vais faire comme tous les autres et profiter de la cascade que j'aperçois pour remplir mes flasques. J'ai un peu peur de faire ça, mais je n'ai clairement pas le choix!! D'ailleurs, le paysage à cette endroit est complètement dingue! Cette cascade est canon!

Chargée en eau, mouillée et désaltérée, me voici comme neuve!! Je suis reboostée à bloc et bien décidée à aller retrouver mon Anto!!

Je me concentre, et je monte, pas après pas et la voici enfin, la dernière barrière horaire avant celle clôturant la course!

Je l'ai fait! J'ai passé cette barrière! Maintenant, quoiqu'il arrive, je finirais cette course mythique, à moi de me battre pour ne pas me faire disqualifier sur les derniers kilomètres.




Km 37,5 au Km 42: De la Flégère à Planpraz (Km 45,7 sur ma montre), 2780 mètre de dénivelé positif depuis le départ, 1700 de négatif, barrière horaire 9h30.


Aller Sarah, tu es à 5 km de réaliser un de tes rêves, en moi même je me dis qu'il est hors de question que je flanche! Même si je suis soulagée de savoir que je ferai quoiqu'il arrive tout le marathon, je ne peux me résoudre à être disqualifiée si prêt du but!

Alors j'avance, d'un pas décidé, je veux ma médaille, je veux mon classement, je peux le faire!

Encore et toujours dans un décor de carte postale, je me rends compte à quel point j'ai de la chance d'être la. Je me mets à penser à une personne chère à mon coeur qui ne peut malheureusement plus courir alors qu'il adorait ça. À ce moment la, je suis fatiguée mais je ne pense plus qu'à lui, et je me mets en tête que c'est pour lui que je dois finir. Je sais à quel point il sera fière de moi!

Les kilomètres défilent, j'arrive à courir contrairement à beaucoup de concurrents, je me remets à doubler.

J'aperçois la dernière montée, elle est sacrement raide, mais je suis toujours très juste niveau timing, alors j'y vais sans me poser de question. Finalement, elle passe vite et au niveau du dernier virage, Anto est là. Je pleure en le voyant et lui demande si l'arrivée est loin. Il arrive à me faire sourire en me répondant que "si c'était loin, il ne serait pas là" 😅

Il se mets à coté de moi et on avance ensemble. D'après lui, il me reste 500 mètres, il me parle mais je m'aperçois que je ne comprends rien, je le stoppe et je lui dis que je ne suis pas lucide 🙈 Entre la chaleur, l'altitude que j'affronte pour la première fois de ma vie en courant et le manque d'eau durant un morceau de la course, cela n'est pas si étonnant.


Tout à coup, alors que je disais dans la montée ne plus en être capable, je me remets à courir, je pense que la musique en provenance de l'arche m'a motivée, je ne m'arrêterais plus jusqu'à l'avoir franchie!


Les guys, après 9 heures 22 minutes et 54 seconde, me voici FINISHER de mon premier Marathon du Mont-Blanc!!!






À 8 min de la barrière horaire finale, cette course était entre moi et cette barrière, et je suis fière d'avoir remporté la partie!


À J+1, J'ai de belles images plein la tête, aucune courbature et les jambes répondent parfaitement. Juste un gros manque de sommeil à rattraper!


Et maintenant il ne me reste plus qu'à me trouver un nouveau défi à relever!













260 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page